Petite histoire d’Autheuil

Toponymie
Autheuil, de Autolio en 1236 : origine vraisemblablement gallo-romaine pour ce toponyme qui est issu du gaulois ialo, « clairière », et sans doute du latin altus, « haut ». L’endroit aurait donc été caractérisé par une haute clairière.

AUTHEUIL – carte de Cassini – XVIIIe

Histoire
Autheuil est la commune d’origine de Robert Giffard (vers 1587-1668 à Beauport), père du mouvement d’émigration de plus de 300 habitants de la province du Perche vers la Nouvelle-France aux xviie et xviiie siècles. Deux autres émigrants originaires de la commune, sont partis au Canada : Thomine Chastel, en 1647, et Louis Potier, en 1648.

Le blason de la commune

Blason

De gueules au chevron renversé et ployé d’argent, chargé d’une fleur de lis d’azur accostée de deux feuilles d’érable de gueules, surmonté d’une fasce cousue de sable chargée de quatre sautoirs et deux demis d’argent, accolés deux à deux par une vergette du même; à la bordure cousue de sable chargée de six besants d’argent, 3, 2 et 1.

Quatre thèmes développés :

Signature identitaire puisée dans le patrimoine historique ou légendaire ainsi que dans les caractéristiques géographiques ou économiques de la commune, ce blason prend appui sur des armoiries locales identifiées.
Un petit groupe de personnes composé de Béatrice Devedjian, maire, de Mme Refrégier, d’Elisabeth Borel et de Pierre Stockman, président de l’association Autheuil, patrimoine et culture, a cherché quatre points forts pouvant représenter les armes du blason. Travail mené en étroite collaboration avec le SIDTP (Syndicat intercommunal de développement du territoire dans le Perche) qui s’est plus précisément chargé des recherches héraldiques et du graphisme.
Le groupe de travail a choisi : Robert Giffard, enfant du pays et promoteur de l’émigration percheronne au Canada ; la vallée de la Commeauche ; l’église romane et les seigneurs de la Vove, les seigneurs de Tourouvre qui formaient une famille puissante possédant de nombreux fiefs dans la région. Ils ont été seigneurs de Bellegarde au milieu du XVIe siècle jusqu’au milieu du XVIIIe siècle.

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